Lecture récente: les grands transparents de Philippe Bataille.

En avril 1961, un ethnologue est recruté par les autorités françaises pour rechercher, au cœur du Sahara, une météorite. Au même moment, l’armée s’apprête à un essai nucléaire.  Partis en ballon survoler la zone, lui et son compagnon, pris dans une tempête de sable,  subissent l’impact de l’explosion : l’un en mourra, l’autre va vivre une expérience particulière, qu’il relate dans un journal, avec un groupe de nomades, apparus étrangement et qui disparaîtront aussi étrangement dans le désert, au cours d’un voyage de vingt-cinq jours où le temps se dilate.

Ce petit livre dégage un certain charme à l’évocation du désert mais il n’est pas à classer dans la S.F. comme il est envisagé au dos de la couverture,  il relève assurément  plus d’une quête intérieure, teintée d’un léger côté fantastique. Je trouve un aspect naïf à cette idée de vouloir trouver une vérité au contact de gens humbles, proches de la terre et du ciel, et  que la moindre parole d’un chef de clan soit source de sagesse.

Juste pour rêvasser quelques heures.