L'insoumission de la couette.

Bon sang, est-ce une manœuvre si compliquée de créer une ouverture sur le côté, à la place de celle du bas, afin de pouvoir glisser commodément la couette dans sa housse ? Encore une invention de mecs qui, au grand jamais, ne font leurs lits !

Chaque semaine, depuis des années, je me bats avec un morceau de tissu récalcitrant – oui, j’en viens à penser que les objets ont une âme- qui se refuse au rôle qui lui a été dévolu : recouvrir PARFAITEMENT cette p… de couette ! Car rares sont les fois où l’affaire se conclue dès la première tentative, si le pli est bien marqué, hormis les bosses et le remplissage approximatif, cela peut encore convenir, mais si la toile est un peu molle, ou si, malencontreusement, on lâche un bord, c’est la panique, le coin, objet de toute l’attention, s’enfuit, voire disparaît, je vous l’affirme, et il faut alors, jurant et s’essoufflant, tout recommencer.

Certaines personnes ont sans doute des techniques que j’ignore, j’en ai découverte une sous mes yeux ébahis, celle d’un homme qui accompagnait la couette sous l’enveloppe. Autant vous le dire, mesdames, que cette vision, loin d’être drôle n’est surtout pas sexy du tout et ramène l’aimé à un grand gosse qui jouerait sous sa tente d’indien, ce qui  casse toute magie et toute envie pour le coup ! Je ne m’y prends donc pas de cette manière, ayant le sens du ridicule, même si je suis seule dans la pièce.

J’en appelle aux fabricants et, à défaut, à vous, pour obtenir des informations utiles et reproductibles aisément.