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Le blog de justine.karamidès

Les psys? Ils ne m'ont pas aidé!

3 Novembre 2009, 22:19pm

Publié par justine.karamidès

Un jour je me suis retrouvée devant un psy, parce que l’on m’a forcé la main, la tête, devrais-je dire, puis un autre, et je me suis demandée ce que je foutais là. Alors je les ai observés, je n’avais rien d’autre à faire. Je ne dénie pas leur rôle, certaines personnes ont réellement besoin de leur aide, mais pour ma part, cela ne m’a servi en aucune façon.

Je n’ai pas consulté de psychanalyste, la psychanalyse c’est complètement dépassé, Freud a certes su rassembler les éléments sur l’inconscient qui émergeaient, les faire siens et les divulguer. Pour le reste, on en sait beaucoup plus sur le personnage et ses nombreuses erreurs. La psychanalyse, c’est se regarder le nombril, se complaire dans un narcissisme malsain, le moi et ses petites misères au centre du monde, loin de l’altérité, de l’ouverture d’esprit et de la connaissance.

J’ai rencontré une psychologue douce dingue qui, après tout un baratin new-âge, a entrepris de m’hypnotiser. Quelle incroyable fumisterie ! Je la revois encore me demandant de tenir ma main levée, puis me la piquant, forcément un membre engourdie perçoit moins la douleur, pour me convaincre que j’avais bien été endormie. Je devais aussi me concentrer, ce qui m’a donné mal au crâne, je crois sur un gant que j’aurais mentalement enfilé. J’entendais sa voix mais aussi les bruits de la rue, des travaux et j’avais envie d’en finir. Là aussi le discours était élaboré pour que l’on se sente malheureux, pour mieux se faire harponner. A la fin de la séance, elle a eu le toupet de me dire que j’étais un bon sujet d’hypnose alors que je pense que cela n’existe pas !

Les psychiatres, quant à eux, à part, quand ils parlent, me dire ce que je savais déjà, ne m’ont été d’aucune utilité : pourquoi ressasser un problème s’il n’y a pas de solution, s’ils ne peuvent même pas donner quelques pistes à suivre. Il paraît qu’il faut oraliser : je suis une taiseuse, en cinq minutes, tout est dit pour la séance et nous voici, assis en silence l’un en face de l’autre, attendant que les minutes imparties, s’égrènent le plus vite possible. Le dernier que je voyais pour mon arrêt, ma maladie, n’étant pas encore homologuée par la Sécu, piquait régulièrement du nez !

Je suis toujours debout, j’ai fait mon introspection mais je ne veux pas m’y enfermer, je vis avec mon problème médical, pour le reste, je fais avec, comme l’on dit !

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